revue EPIC Volume #13
revue EPIC Volume #13
184 pages
Imprimé en France
Zéro publicité
Couture apparente pour un meilleur confort de lecture
revue EPIC : Média lent / Images LARGES
Les photographes consacrent parfois des mois voire des années à documenter leurs histoires. Ils sont souvent les seuls à se rendre dans des endroits reculés, dangereux ou inconnus. Par leurs regards, ils nous ouvrent l'esprit à certaines situations. Ces "passeurs" méritent plus que 6 pages dans un magazine à grand tirage. Puisqu'ils prennent leurs temps, nous leur donnons de l'espace !
Tous les trois mois, revue EPIC publie principalement 4 grands récits photos déclinés sur 30 pages chacun. 24 pages de photos et 4 pages d'une grande conversation avec l'auteur qui nous dévoile son parcours, son "instant décisif" - celui qui l'a amené à devenir qui il est - et bien entendu les coulisses de son sujet (comment il l'a pensé, ses doutes, les galères qu'il a rencontrées... )
Au sommaire de ce numéro:
Maxime Michelet — Mes sœurs et mes frères
Espiègle et tendre, Maxime Michelet nous donne à voir l’intime des relations entre frères et sœurs. Un travail pour sourire, mais aussi pour s’interroger. Entre petites réalités, souvenirs amusés et évocations de la complexité des liens, le photographe s’offre en bonus un mélange des genres habile, entre mise en scène et réalisme documentaire sociologique.
Gabrielle Duplantier — La source
Dans l’intemporalité des noirs et blancs de Gabrielle Duplantier, les lumières sont douces et la nature romantique à l’envie. Envoûtant, cet univers à la mélopée sage nous happe hors du temps, hors du monde.
Marguerite Bornhauser — When black is burned
Depuis trois ans, Marguerite Bornhauser accumule les images qui constituent ce récit imagé et abstrait, inclassable, où s’entremêlent toutes sortes de formes et de matières, minérales, végétales et où « les noirs brûlés des ombres résonnent avec l’intensité des couleurs et la sensualité des corps ».
Arthur Mercier — Zones blanches
L’éradication des « zones blanches » était une promesse de campagne du candidat Macron. Ces zones non couvertes par le réseau national de téléphonie mobile sont avant tout envisagées comme une question d’inégalité d’accès au numérique. Qui sait pourtant qu’elles sont également des zones refuges pour les 3 % de la population française victimes d’électrohypersensibilité. Arthur Mercier est allé à la rencontre de ces Robinsons d’aujourd’hui, contraints de vivre loin de tout pour ne pas subir l’agression que représentent pour eux les ondes numériques.